pseudogeek (
pseudogeek) wrote2010-05-09 11:30 pm
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La Ville aux lézards (2007)
Des dents de fer me rongent
Bases et acides forts m’érodent
Mon regard tombe sur
Les mâchoires sans visage
Elles appartiennent toutes
Aux crânes de mes semblables
Qui pleurent
Mes bras sont disloqués
Mes pieds ne sont plus
Qu’un tas d’os et de muscles
Défaits et décomposés
Ma bouche quant à elle
Est verrouillée doublement
À clé
Le chemin est tapissé
De la peau de reptile
De Serpent de Crocodile
Sous laquelle les crocs
Se camouflent et produisent
De petites fontaines
De venin
Dans le nid du cerveau
Ce fort aux murs cassés
La matière grise n’y est plus
Et un nuage et sa minuscule
Pluie y installent sitôt
Sagement le remplir
D’eau pure
La vue est belle
Même magnifique
C’est sombre
La rue sent le sang
C’est fini pour moi
F i n i e l a v i e
J’ suis là
It was such a depressive poem.